\\ Story Rozen //

Avec ton faux-col de roses, une chaîne en argent dans ta bouche,
Je te déteste, car tu as encore joui tout seul.
A genoux, tu lèches les gouttes amères de l’amour
Pour adieu, je te ferai subir un dressage malsain
Dans un coffret appelé « Je », mon cœur continue de battre
Les ailes déchirées renaissent dans le clair de lune et l’humidité.
La solitude est plus terrifiante que les ténèbres.
Sous la croix, dévorons la preuve de notre union
Enlevant les menottes qui retiennent les poignets pâles de l’autre
Le miracle de la caresse réciproque, je t’adore.
A genoux, tu m’offres les douloureux mots de l’amour
Rouges arabesques tachées dans la gaze
Peu importe que ce soit un péché, dis moi que tu m’aimes,
Et ose me donner ce baiser interdit

Ne prononce pas encore les mots de cette incantation,
Car l’amour est léger comme une plume
Murmure-les moi d’une voix de ténor plus douce que celle de papa
Si tu es résolu à m’emporter avec toi.
Comparée aux rêves que j’ai faits, sur un lit recouvert de millions de roses…
Ma vie est tellement plus resplendissante
Comment faire pour que malgré les abominations qui errent dans ce monde
Je puisse m’envoler sans être souillée?
J’ai beau continuer à apprendre seule dans mon cocon
Le ciel parsemé de cristal est encore trop loin
Ne me touche pas encore, tes doigts tremblants ont
L’hésitation des voleurs de fleurs
Tu peux me toucher jusqu’aux tréfonds de mon cœur
Si tu crois pouvoir m’atteindre
Mais ce n’est pas comme si je croyais au prince sur son cheval blanc…